Promenade au jardin : la fontaine
Lors de ma dernière balade au jardin, j'en étais resté ici.
Ce matin, par miracle, il ne pleuvait pas. J'en ai profité pour aller un peu plus loin et prendre quelques photos.
Je vous présente la "fontaine" :
Ce n'est pas une vraie fontaine : elle est étanchéifiée par une bâche en EPDM. Pour qu'elle ne paraisse pas déplacée, l'intérieur est doublé de pierres de schiste semblables à celles du muret dans lequel elle s'intègre. Ainsi placée au pied d'un talus, on pourrait croire qu'elle est alimentée par une source mais c'est une pompe immergée qui assure le mouvement de l'eau.
Les grenouilles s'y plaisent et les "bons coins" sont disputés âprement.
On y accède par un petit chemin en pierres de schiste bordé de plantes évoquant les zones humides : des graminées et une grosse touffe d'iris.
Le petit chemin d'accès coupe un grand massif, composé de plantes vivaces à l'allure spontanée et désordonnée comme je les aime.
Voici une vue vers la droite :
Il n'y a pas encore beaucoup de fleurs : de nombreux boutons des pivoines qui, en cette saison, devraient animer le jardin ont avorté
. Heureusement, certaines variétés semblent résistantes. Je vous les présenterai un peu plus tard.Restons positifs : un gros nuage de géranium "blue cloud" reste frais et pimpant malgré une météo décourageante.
A l'autre extrémité du parterre, près de la fontaine, une grosse touffe d'iris ensata "exception" n'était pas encore fleurie ce matin lorsque j'ai pris la photo. En début d'après-midi, une fleur s'est épanouie, profitant d'un timide rayon de soleil... bien vite remplacé par une drache "nationale". L'iris ensata est aussi appelé "iris japonais" ou, anciennement, Iris de Kaempfer. Il aime les sols un peu acides, humides en été mais non gorgés d'eau en hiver.
Le long du chemin qui conduit derrière la maison, le parterre est bordé par deux vignes taillées en cordon. Chaque année, nous récoltons de nombreuses grappes de raisin parfumé mais il serait temps que les fleurs s'ouvrent : on compte 100 jours entre la floraison et la maturité des fruits.
De l'autre côté, à gauche, vers la partie du jardin où se trouve la serre, les fleurs se font aussi attendre.
Heureusement la pivoine "Buckeye belle" ne semble pas du tout souffrir de la pluie et du vent. C'est une variété très florifère, à recommander.
En cherchant bien, on trouve aussi des digitales jaunes à grandes fleurs (digitalis grandifloris) qui se ressèment abondamment et remplissent joliment les vides entre les touffes de vivaces, apportant une touche de verticalité et de lumière.
Une autre fleur de montagne, le lis martagon, attend des jours meilleurs pour s'ouvrir
Le long du chemin qui conduit vers l'autre partie du jardin, j'ai planté trois pommiers en cordon : un "rambour", un "court pendu rouge" et... une autre variété dont j'ai oublié le nom. Leurs porte-greffes sont nanifiants, ce qui permet cette forme peu encombrante. A leurs pieds on peut encore installer des plantes de petite taille comme les heuchères "red berry" ou des aromatiques.
Ici, des œillets "deltoïdes" rouges restent dans le même ton, relevé par le mauve soutenu d'un érodium. Heureusement, la petite taille de leurs fleurs évite les fautes de goût (je trouve). En arrière-plan : une touffe d'heuchères "amethyst mist" et un origan doré.
Allez, pour finir, une photo de mon géranium Ilja, encore bien jeune mais qui promet :
A bientôt pour quelques photos sous le soleil ?