Fleurs : des promesses, encore des promesses
Petit tour du jardin: encore peu de fleurs épanouies mais beaucoup de promesses
Dans les coins les plus abrités, il suffit parfois d'un petit rayon de soleil pour que quelques fleurs de pulmonaires s'épanouissent. Celles-ci sont assez discrètes mais apportent une petite touche de couleur non dédaignable au printemps. Plus tard dans la saison, c'est plutôt leur feuillage (pas encore visible pour le moment), qui sera intéressant. Comme c'est une plante qui se ressème un peu partout et qui présente une grande variabilité dans le dessin des taches caractéristiques de leur feuillage, je ne conserve que les variétés les plus décoratives et j'enlève les autres.
Leurs feurs sont déjà presque épanouies: il fleurissent tôt en saison ce qui les rend sensibles aux gelées tardives. Heureusement, tant que celles-ci ne sont pas trop importantes, ils résistent (jusqu'à -7°). Nous les avons achetés sur le stand de Wallogreen dans une foire aux plantes il y a deux ans. Jusqu'à présent, la récolte est plutôt maigre, d'autant plus que les oiseaux apprécient beaucoup.
Peut-être sera-t-elle plus conséquente cette année ? En tout cas, ça a l'air bien parti.
Elle a l'allure d'un petit arbuste et se laisse volontiers tailler. Je la maintiens à 20-30 cm de hauteur. elle est persistante et reste jolie tout l'hiver. Sa particularité: ses fleurs changent de couleur. Ici pourpre foncé, elles sont parfois orange ou violet plus clair.
C'est une plante qui se bouture facilement et se ressème allègrement.
Elle fait partie d'un groupe de cinq bulbes plantés là il y a cinq ou six ans. La première année, chaque bulbe a donné une grosse fleur un peu lourdaute mais très parfumée...ce qui l'a sauvée. A présent, les fleurs sont plus petites et plus lâches mais elles embaument toujours autant. Certains diraient qu'elles sont "dégénérées". Mais moi, je les préfère comme ça.
Ce sont des petites primevères des plus banales. Elles poussaient déjà chez ma grand-mère à Andenne, puis chez mon père et aujourd'hui, c'est chez moi qu'elles se ressèment un peu partout. Je les laisse faire mais je les préfère comme celle-ci: toutes jeunes et fragiles. J'enlève les plus grosses touffes qui laissent des trous dans les massifs quand leurs feuilles disparaissent en été.
Je suis atteinte d'une forme de snobisme qui me fait éviter les jardineries et leurs plantes cultivées industriellement. Mais j'ai craqué pour ces primevères à l'allure un peu sauvage, très simples et qui font de l'effet au printemps. En plus, elles coutaient trois fois rien. Elles sont là depuis trois ans et leurs touffes s'agrandissent chaque année.
Hé oui, c'est une chose qui m'arrive fréquemment : j'oublie les noms des variétés. Dans le fond, ce n'est pas bien grave... sauf quand on me les demande ! J'espère y remédier en partie gràce à ce blog. Ce petit là me plait bien, tout tendre et délicat. Vivement qu'il fleurisse, je pourrai alors (peut-être) l'identifier.
Souvent attaquée par les limaces, il est rare que son feuillage reste indemne. Heureusement, cette année, la sécheresse et le gel semblent avoir tenu ceux-ci à l'écart. On commence à apercevoir les boutons floraux. J'ai hâte de les voir s'épanouir mais je les trouve déjà très décoratives.
Cette année, toutes les hellébores étaient en fleur dès l'automne et elles ont décoré le jardin pendant tout l'hiver. Et puis, avec les gelées de fin février et mars, la plupart ont été détruites. Seules quelques-unes, poussant dans des endroits bien protégés, on tenu le coup:
J'ai coupé toutes les feuilles et les tiges de celles qui n'avaient pas résisté et, comme je l'espérais, de nouvelles tiges et de nouveux boutons floraux sont apparus assez rapidement.
D'accord, ce n'est pas une fleur, ni même une "promesse de fleur", mais je le trouvais si beau en transparence, dans le soleil couchant. C'est une liane qui porte de jolies petites fleurs violettes en fin de printemps. Elle est réputée peu rustique mais elle a déjà survécu à deux hivers, assez doux il est vrai. Je l'ai plantée dans un coin du jardin bien protégé, abritée du vent et je lui mets une grosse couche de déchets organiques à peine décomposés au pied à l'automne. Cette plante se plait particulièrement bien à l'ombre.