Petit travail du jour : la taille des hellébores orientaux
Ah quel bonheur ! on commence à apercevoir les premiers perce-neiges, il y a du soleil et les fleurs des hellébores orientaux sortent de terre. Bien-sûr, ce ne sont encore que des boutons, mais quelles belles promesses.
Bon, l'aspect du feuillage est un peu moins réjouissant
Ça donne envie de tout ratiboiser n'est-ce pas ? C'est ce que j'ai fait cet après-midi. Oui oui, on peut.
D'accord, ce traitement peut paraitre extrême. Certains jardiniers conseillent de laisser tout de même quelques feuilles. Mais ça ne sert à rien ! Ces feuilles vont s'abîmer rapidement et il faudra repasser une deuxième fois d'ici-peu !
En enlevant tout, on stimule l'apparition d'un nouveau feuillage tout frais tout brillant. Vous pouvez me croire sur parole : je le fais depuis des années et des années.
Et voilà ! Pour une cinquantaine d'hellébores, j'ai retiré deux brouettes entières de feuilles. Ce n'est pas tant que ça mais j'avais déjà fait un pré-nettoyage à l'automne. En cours d'été, je repasserai plusieurs fois pour enlever les feuilles abîmées et surtout les fleurs fanées pour éviter qu'elles produisent des graines. En effet, les hellébores sont les reines des semis spontanés et ceux-ci sont bien difficiles à enlever si on attend trop longtemps.
Peut-être que, dans ce semis spontané, se cachait l'hellébore extraordinaire qui aurait pu me rendre riche et célèbre. Mais je sais d'expérience que la probabilité que ça arrive était faible. Les semis spontanés sont souvent décevants et je préfère les enlever avant d'être submergée... quand je les vois à temps.
Les hellébores dont je viens de parler sont des Helleborus orientalis. Mon dernier exemplaire d'helleborus niger (la "rose de noël blanche) a trépassé l'année dernière et je ne le regrette pas : il n'a jamais été beau.