Retour du Maroc avec de la menthe dans la valise
Ça faisait un bail, n'est-ce pas ? Je suis contente de vous retrouver. J'ai des tas de choses à vous raconter : le jardin a bien évolué, même si les fleurs se font attendre. Et puis je vais quand-même un peu vous parler de mon séjour au Maroc, dans un endroit extraordinaire situé dans le Haut-Atlas, qui s'appelle TOUDA. Je vous laisse le découvrir par vous-mêmes et après, je vous parle des menthes.
Séjour et randonnées au Maroc : ecolodge Touda dans la vallée Bougmez
Dans la vallée des Bougmez, touda Ecolodge est un lieu de rencontres et de partage entre cultures, Plus qu'une halte à Ait Bougmez, Touda est une ouverture sur une culture et un monde encore ...
Pourquoi parler des menthes ? Il n'y a rien d'autre à raconter sur le Maroc ? Si bien-sûr ! Mais ici, c'est un blog de jardinage. Alors, je parle jardin. Et puis la menthe, j'aime ça : le thé à la menthe, la sauce à la menthe, le mojito et tout simplement l'odeur de la menthe froissée entre les doigts. Aussi, quand j'ai remarqué la menthe qui poussait dans le jardin de Touda, J'ai demandé timidement à notre guide Ahmed (le meilleurs guide du monde) si je pouvais prélever quelques tiges pour les replanter dans mon jardin. Il a aussitôt proposé de me préparer un petit paquet.
Je vous le dis, les menthes, c'est costaud ! Calées dans une chaussure, écrasées dans ma petite valise de cabine, elles ont fait le chemin Touda-Marrakech en voiture puis Marrakech-Bouillon en avion sous une température souvent supérieure à 40°. Deux longues journées de voyage à étouffer dans l'obscurité ! Moi, à leur place, je n'aurais pas enduré.
En arrivant à Bouillon, elles avaient l'air aussi fraîches qu'au départ de Touda. On ne peut pas toujours en dire autant des plantes reçues par correspondance dans des emballages plastiques sophistiqués.
Regardez à l'intérieur comment c'est fait :
Cette technique, qui consiste à envelopper les racines dans de la terre argileuse humide, semble super-efficace pour conserver la fraîcheur des plantes à repiquer. Sur un marché, Ahmed a acheté des plants de tomates qui étaient emballés comme ça : ils ont tenu toute la journée dans la chaleur de la voiture garée en plein soleil. Quand je pense à toutes les précautions que je prends avec mes petits plants...
Enfin, pour en revenir aux menthes, en rentrant aux Quatre Moineaux, je les ai tout de même fait un peu tremper avant de les planter en pots.
Je les ai arrosées avec l'argile de la motte délayée en me disant que ça leur rappellerait peut-être leur terre d'origine.
Pourquoi trois pots ? Hé bien parce qu'il y avait trois sortes de menthes dans le paquet : parmi celles-ci se trouve de la menthe "sauvage" prélevée par Ahmed dans la montagne. Elle sent merveilleusement bon. Cependant son odeur est assez différente de la menthe que nous connaissons.
Et aussi deux sortes de menthes cultivées qui servent à faire le thé :
Vous aurez remarqué que pour le moment, toutes trois s'appellent "menthe de Touda". C'est que je ne connais pas leur nom exact. J'attends qu'elles fleurissent pour tenter de les déterminer. Mais ce n'est pas le plus important ! Les voir et respirer leur parfum ranime en moi les émotions ressenties lors de mon séjour dans l'Aït Bougmez. Je n'aurais pas pu trouver un plus beau "souvenir" à ramener à la maison !
A bientôt...
Un lien qui parait pas mal pour déterminer les menthes
https://www.afblum.be/bioafb/especes/clementh/clementh.htm