Un petit travail par jour : j'ai préparé une zone de culture pour le printemps

Publié le par Annick Boidron

Il arrive souvent que je n'aie ni le temps ni l'envie de passer des heures à travailler au jardin : il y a tant de choses intéressantes à faire dans la vie. Surtout quand on est retraitée. Toutefois, a part s'il pleut, s'il neige ou si événement quelconque m'en empêche, j'aime bien passer un peu de temps chaque jour à travailler dehors. Ça fait du bien et c'est plus satisfaisant d'avancer petite tâche par petite tâche que de vouloir tout faire d'un coup en y consacrant tous ses week-ends (mais ça, ça vaut pour moi).

Bref, voici à quoi j'ai consacré mon heure de jardinage hier et avant-hier : j'ai préparé une zone de culture pour le printemps.

Voilà c'est là... photo prise au moIs d'août dernier.

Voilà c'est là... photo prise au moIs d'août dernier.

Pour le moment, c'est moins réjouissant.

Pour le moment, c'est moins réjouissant.

Parfois, quand ils voient cette longue bande de terre recouverte de végétation, les gens s'écrient, des étoiles dans les yeux : "oh, une butte de permaculture". Mais non... c'est juste une bande de terre de 7 m sur 1,5 que je ne retourne jamais, que je couvre de matière végétale toute l'année (j'essaye) et dans laquelle je cultive des légumes, des fleurs et quelques arbustes.

Il est grand temps d'intervenir car toute la matière organique qui recouvrait le sol à l'automne s'est décomposée et la terre est nue presque partout.

Première étape : retirer les (quelques) mauvaises herbes vivaces.

Je retire les quelques pissenlits, les benoites sauvages et les renoncules : ce sont les plus tenaces.

Je retire les quelques pissenlits, les benoites sauvages et les renoncules : ce sont les plus tenaces.

La terre est souple, les racines encore peu développées. Je me contente de soulever les racines avec ma fourche de nain et ça vient tout seul.

Ensuite, un petit coup de griffe pour enlever les mauvaises herbes annuelles.

Allez, je vais dire les adventices, sinon je vais me faire huer. Je laisse les "adventices" annuelles sur le sol.

En cette saison, une griffe à long manche comme celle-ci permet de déraciner les annuelles sans effort et sans se baisser

En cette saison, une griffe à long manche comme celle-ci permet de déraciner les annuelles sans effort et sans se baisser

C'est déjà fini pour le premier jour : ce n'est pas grand-chose, mais c'est déjà ça. Voilà le résultat après une demi-heure de travail cool :

Oh la belle terre bien nue : elle ne va pas rester longtemps comme ça.

Oh la belle terre bien nue : elle ne va pas rester longtemps comme ça.

Le lendemain, je me suis employée à recouvrir la terre. J'avais dans un coin un vieux tas de branchages et de coupes de vivaces à moitié décomposé, ça fera l'affaire.

Du même coup, je me suis débarrassée de ce vieux laid tas.

Du même coup, je me suis débarrassée de ce vieux laid tas.

J'ai tout étalé sur la terre nue :

C'est déjà fini.

C'est déjà fini.

On ne peut pas dire que ce soit très spectaculaire, je vous l'accorde. Mais ce petit travail sympa m'a permis de profiter du soleil de l'après-midi, qui chauffait tout de même un peu à travers les vêtements.

Maintenant, ma terre est bien à l'abri et n'attend plus que les premiers semis et plantations de printemps. Elle attendra encore un peu.

Une telle luxuriance ne demande pas beaucoup d'efforts, finalement.

Une telle luxuriance ne demande pas beaucoup d'efforts, finalement.

Publié dans Potager, technique

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M
Coucou Annick ! Je parcours, ces derniers temps, tes articles "potager" avec un intérêt accru : j'ai décidé de développer le mien cette année et de le rendre vraiment productif. Il y a pas mal d'aménagements nécessaires à faire et je ne suis pas encore retraitée... Donc, ça a été un peu intensif ces quinze derniers jours : vive le changement des périodes de vacances ! J'apprécie grandement ces pauses régulières de 15 jours ! Gros bisous à toi !
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C
bon WE Annick, il y a toujours du travail au jardin, heureusement, tu le prends avec bonheur! et tu le fais avec coeur, du moins c'est ainsi que je le ressens👍<br /> bises
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P
Bonjour Annick, j'essaie de trouver le courage de m'y mettre en vous lisant. Les récoltes pas très bonnes de ces dernières années, au point que même les potirons nous lâchent m'ont un peu découragée, pas de cyclanthères non plus, la cata. Vos poireaux St-Victor m'ont titillée mais je n'ai rien semé encore ; c'est sûrement un peu tard.<br /> Merci pour le plaisir de vous lire.
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G
Bonsoir, je sors aussi dès que je peux pour avancer petit à petit. Mon plus gros problème cette année est la gestion des fraisiers, ils envahissent et j'ai du mal à choisir qui enlever. Comment faites vous avec les fraisiers ?
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