C'est parti pour le repiquage des tomates... et c'est pas fini !
Il y a un mois, j'ai réalisé des boutures d'heuchère avec cette méthode (voir ici). En même temps je me suis livrée à un petit test comparatif avec la laitue really red deer tongue. J'en ai planté une dans un pot (Médicis, hé oui !) en employant la méthode Dekarz et un autre dans le potager entre des jeunes oignons.
Cultivée en pot selon la méthode de Damien Dekarz. | Simplement repiquée dans la terre entre des jeunes oignons. |
Bon, les photos ne sont pas terribles, mais la différence saute aux yeux. Bien-sûr, une fois de plus, le résultat n'est pas probant : peut-être que le pot en fonte emmagasine plus de chaleur, ce qui expliquerait le meilleur développement de la laitue.
Cela dit, comme j'avais quand même décidé de planter les "ditmarsher" en pot, j'ai décidé d'utiliser cette méthode.
D'abord, réunir le matériel : des pots, de la matière sèche (brindilles et feuilles mortes), de la matière fraiche (des "mauvaises herbes" mais sans les graines ni les racines), de la terre (il y en a partout), de l'eau. Ce n'est pas trop difficile à trouver à part les pots. Dans notre ville loin de tout (Bouillon), on ne trouve pas de gros pots en terre cuite tout simples. Enfin soit, j'irai en acheter la semaine prochaine car je bien compte planter d'autres tomates en pot (avec essais comparatifs et tout).
Première étape : une couche de matière sèche riche en carbone.
Suivie d'une couche de plantes fraîches.
De la terre et enfin... le plant de tomate !
Il ne reste plus qu'à poser un petit paillis réalisé avec les restes de matière organique (après avoir arrosé, quand même !)
Et voilà le travail ! Quatre plants de tomates repiqués sur l'après-midi. A ce train-là, j'en ai pour un mois au moins avant d'avoir terminé tous mes repiquages. Bon allez, j'ai une excuse : je lutte pieds-à-pieds avec des virus qui voudraient avoir ma peau. Quel meilleur remède que le jardinage... à son aise !