Retour de vacances : surtout, rester calme !
Bien sûr, la pelouse a poussé comme jamais et les mauvaises herbes semblent atteintes de gigantisme. Pour couronner le tout, il pleut : tout est mouillé et on est trempé après quelques minutes.
Dans ces cas-là, une seule solution : garder son calme, attendre le retour du beau temps (on peut rêver) et préparer son plan d'action.
Voici quelques photos de l'étendue des dégâts :
Certains n'ont même pas germé malgré plusieurs tentatives : ce sont les haricots "soleil". Les autres variétés par contre, poussent et fleurissent mais nous n'avons pas encore mangé une seule fois des haricots verts cette année. Ci-dessous, une photo du seul haricot d'Espagne observé à ce jour. Sans un doute un problème de pollinisation.
Malgré ce temps froid et pluvieux, les cucurbitacées tirent leur épingle du jeu. La production de courgettes dépasse nos besoins et les concombres, pâtissons et autres courges promettent de belles récoltes dans un avenir que j'espère proche.
Le plant de courgette Blanche d'Egypte s'est bien développé. J'espère qu'il va bientôt fleurir et me gratifier d'au moins un fruit cette année. Je le laisserai grandir pour récolter des graines. Il faudra que je sois vigilante au niveau de sa pollinisation mais j'ai vu une technique avec des pinces à linge qui me paraît assez pratique. Je vais d'ailleurs l'essayer sur mes autres variétés.
Si la plupart des variétés de tomates plantées à l'extérieur sont atteintes du mildiou à des degrés divers, les petites "Matt's Wild Cherries" sont en pleine forme et offrent déjà quelques petits fruits bien rouges.
Dans la serre cette année, je ne taille pas les tomates : je me contente d'attacher les tiges au fur-et-à mesure pour libérer le passage. Jusqu'à présent, malgré une humidité presque constante et une fraîcheur persistante, pas de trace de mildiou et déjà quelques petites récoltes de tomates-cerises (ditmarsher, dancing with smurfs etc..).
Dans la serre : une allure de jungle inextricable mais une belle production de tomates en préparation... si tout va bien.
Remarquez les maïs morada du Pérou. Ils sont immenses. Les trois mètres de haut de la serre ne leur suffisent pas. Ils ont déjà des étamines mais pas encore de fleurs femelles... il serait temps !
Les légumes andins, eux aussi, ne semblent pas affectés par les conditions météorologiques. A l'exception des Ullucos qui n'ont pas l'air de beaucoup se développer. Comme c'est la première année que j'en cultive, je n'ai pas vraiment de point de comparaison.
Au jardin comme ailleurs, quand je me trouve devant une tâche apparemment insurmontable, je l'attaque petit morceau par petit morceau. Je m'impose une discipline et je passe sans un regard devant les laiterons arborescents ou les rosiers couverts de fleurs fanées : je me consacre uniquement à la tâche que je me suis fixée. C'est héroïque, mais ça marche et, finalement, même si mon jardin n'est jamais parfaitement nickel, il finit toujours par redevenir agréable et praticable. Sans énervement ni découragement.
Au moins avec toute cette pluie, je jardin n'a pas souffert de la sécheresse. C'est une consolation... assez maigre, cependant !