Le nouveau broyeur
Ça y est, je l'ai : un beau nouveau broyeur qui broie. C'est celui-ci :
Avant toute chose, je dois remercier (du fond du cœur) ma pote-fleur Pascale Rahir : Non seulement elle m'a fait profiter d'une promotion en Allemagne mais elle m'a aussi, par la même occasion, fourni un prétexte pour faire un tour en sa compagnie aux pépinières Gabriel et Bastin.
Pascale Rahir tient un blog intéressant où elle parle surtout de graines et de semis : Jardin a welekete. Dernier article sur le semis d'hélénium. Je suis arrivée chez elle dans une voiture presque vide et voilà comment je suis repartie :
Mais revenons au broyeur. Je l'ai essayé : j'en suis très contente. Plusieurs personnes m’avaient conseillé ce modèle, ainsi que celui de Lidl, beaucoup moins cher. J'ai hésité un peu mais comme j'ai eu une première expérience malheureuse avec un broyeur bon marché j'ai préféré, cette fois, mettre le prix pour être sûre de mon coup. Notez qu'on peut trouver beaucoup plus cher.
Allez, au boulot.
J'ai commencé par broyer des branches qu'Alain venait de couper et s’apprêtait (scandale) à conduire au parc à container (alias déchetterie en France).
Pas de problème : tout a été réduit en petits bouts assez rapidement. Sans bourrage et sans énervement (ça me change de l'ancien).
C'est vraiment un gros progrès par rapport à mon vieux broyeur. Comme les morceaux sont petits et nettement coupés, ils prennent moins de place dans le réservoir et j'ai pu broyer une plus grande quantité de branches avant de devoir le vider.
C'est encore plus vrai avec les miscanthus. Si vous lisez régulièrement ce blog, vous savez que c'est en tentant de hacher les tiges des grands miscanthus que je me suis définitivement énervée et que j'ai décidé d'acheter un nouveau modèle (et de bazarder l'ancien). Cette fois, pas d'énervement : tout est haché menu, et en vitesse.
J'ai aussi utilisé le broyeur pour réduire en miettes (ou presque) toutes les tiges de vivaces séchées : parfait. On verra un peu plus tard ce que ça donne avec des végétaux frais.
Mais pourquoi un broyeur ?
C'est vrai, je n'aime pas les machines qui font du bruit et qui coupent des doigts (si on ne fait pas attention). Mais un broyeur, tout de même, c'est bien pour réduire en volume les déchets du jardin et les valoriser. Du coup, ce ne sont plus des déchets.
Bien-sûr, il existe d'autres solutions : on peut passer son temps à tout couper en petits bouts au sécateur : ce n'est plus de mon âge (d'ailleurs, je me demande à quel âge ça convient). Beaucoup de branchettes et autres tailles peuvent être mises directement au compost, (en tas) mais elles mettent alors plus de temps à se décomposer. Il y a aussi le "truc" proposé par Christelle et confirmé par Catherine : passer la tondeuse dessus. Catherine précise que ça "marche" aussi avec les miscanthus. C'est difficile à mettre en œuvre chez moi car je ne suis pas le "maitre" de la tondeuse et ce dernier veille dessus jalousement, mais ça me parait une bonne alternative.
Concernant le choix d'un broyeur, je n'ai pas les connaissances suffisantes pour m'embarquer dans de grandes considérations techniques. Disons simplement que celui-ci est "à turbine" ce qui semble être la meilleure solution pour l'usage que j'en fais et la taille de mon jardin (sinon, on trouve l’essentiel ici).
Bon, je vous parle de tomates, la prochaine fois ? ça fait longtemps...
A bientôt.