Au chevet de mes tomates : ça va mieux, mais on n'est pas encore sauvés
Hier, je suis allée faire mes courses chez AVEVE (ils ont du terreau sans tourbe) et je suis tombée sur ça :
Je n'avais pas trop le moral : ça m'a achevée. Je sais très bien que ces plants sont trop grands et qu'il faudra attendre encore un bon mois avant de pouvoir les planter. Mais tout de même, ça m'a fait penser à mes petits plants encore tout riquiqui et ça m'a chiffonnée. Dès que je suis rentrée à la maison, je suis allée les voir :
Pas bien gros, n'est-ce pas ? Mais je me faisais peut-être des idées. Alors j'ai fait des fouilles dans mes archives et j'ai retrouvé cette photo du 26 avril 2019. Ce n'est pas ça qui m'a rassurée : hier nous étions le 12 avril et je doute fort que mon semis ait atteint cette taille dans deux semaines.
Et pourtant, ça peut aller vite. Un mois plus tôt, soit le 25 mars 2019, mes semis étaient comme ça :
Cette année-là j'avais utilisé le "truc" de rouleaux de papier toilette. C'était très pratique mais j'ai abandonné par peur que ces rouleaux contiennent des substances toxiques.
Bon, finalement, la situation n'est pas désespérée : si mes plants évoluent aussi bien qu'en 2019, ils devraient être bons à repiquer après les Saints de glace, dans un mois. De toutes façons, ça ne sert à rien de les sortir plus tôt.
En attendant, tout de même, je me suis dit qu'il serait bon de les repiquer dans des godets individuels.
Mon matériel est des plus simples : une brouette remplie de terreau (sans tourbe), des pots, un arrosoir.
Travailler dans une brouette permet de se replier rapidement à l'intérieur de la serre lors d'une averse et d'en ressortir tout aussi vite quand le soleil revient. Je peux vous dire que j'ai fait quelques allers-retours hier après-midi.
Le plus important, c'est de bien enterrer tout le plant jusqu'aux premières feuilles. Pour ça, le plus simple est de mettre une toute petite couche de terreau dans le fond du pot puis de poser le plant dessus.
Remarquez comme je tiens le plant précautionneusement par un cotylédon pour ne pas risquer d'abimer la tige
Ensuite, c'est facile de remplir le pot avec le terreau. Ce terreau sans tourbe convient très bien car il est léger et ne forme pas de grosses masses compactes comme certains terreaux que je connais.
L'arrosage permet un bon contact du substrat avec les racines, mais ça le tasse un peu.
Pour être sûre que toute la tige soit bien enterrée, j'ai remis encore une petite couche de terreau.
J'ai refait ça 48 fois et des fafiottes.
Malgré une sélection rigoureuse (seulement 4 plants par variété), j'en ai encore beaucoup trop pour mon usage personnel.
Les fafiottes, ce sont les quelques plants que je n'ai pas pu me résoudre à jeter et que j'ai repiqués tout de même. Ceux-là resteront dans la serre. C'est tout à fait irrationnel mais on va dire que c'est un essai pour tester leur résistance.
Les autres, je les ai rentrés à l'intérieur. C'est vrai que je pourrais les laisser dans la serre : les températures sont assez douces pour le moment. Mais je préfère les gâter un peu pour qu'ils grossissent. La première sortie attendra encore un peu.
Quelques plants sont derrière le carreau (où il ne reste plus beaucoup de place).
Les autres sous les lampes... où il ne reste plus beaucoup de place non plus.
Voilà : malgré le retard, ça devrait bien se passer. Aujourd'hui, même opération avec les poivrons : le plus difficile sera de les caser quelque part.
Au cas où vous l'auriez raté, le premier épisode de cette histoire passionnante se trouve ici :