Jardins naturels ouverts à Bouillon : le jardin d'Annick et Claudy
C'est un jardin où l'on a vécu toute une vie : les filles y ont grandi, y ont construit des cabanes. Mais il continue à évoluer : aujourd'hui, Pauline, architecte de jardin, y imprime sa marque. On va faire un p'tit tour dans le jardin d'Annick et Claudy, juste en face de chez Anne et Marc.
Le petit parterre devant la maison est, selon Annick, le coin le plus "moche" du jardin. Pourtant, moi, j'aime bien ce petit air spontané et bon-enfant. Et je trouve ça beau.
Allez, on avance : le jardin proprement dit se trouve derrière la maison. Annick et Claudy ont su lui conserver ce caractère villageois qui s'intègre parfaitement à l'environnement. Le choix des matériaux simples et locaux y contribue beaucoup : du schiste, du bois, des briques, et rien d'autre.
Dans le potager, classique et impeccable, Annick a eu une bonne idée : déposer des feuilles de rhubarbe sur le sol pour empêcher les mauvaises herbes de pousser en attendant les prochains semis.
Il y a, au centre de ce jardin, un abri comme j'aimerais en posséder un : en briques, patiné, il était déjà là quand Annick et Claudy ont acheté la maison. Les plantations et les aménagements tout autour mettent en valeur sa beauté rustique.
La pelouse est aussi très soignée. Mais, sans doute inspirés par un jardin tout proche dont je reparlerai, Annick et Claudy laissent de petites zones non-tondues où les fleurs sauvages peuvent s'installer à leur aise.
Cette façon de faire suggère des cheminements au long desquels on découvre de bien belles perspectives sur le jardin lui-même et sur les environs.
Ce jardin n'est pas immense mais il y pousse plusieurs très beaux grands arbres. L'un d'eux, un immense marronnier, a été victime de la tempête. Ce fut un déchirement pour les filles qui, pendant toute leur enfance, avaient installé leur "maison" sous ses branches. Aujourd'hui, quoi qu'il ait perdu beaucoup de sa splendeur, le vieil arbre, toujours en vie, est couvert de marrons.
Voilà, c'est sur une note un peu triste que l'on termine cette visite, une fois encore trop rapide. Je ne vous ai montré ni le poulailler, ni la serre, ni les parterres de vivaces... Ce sera pour l'année prochaine.
Allez, c'est pas le tout de parler jardin, je vais un peu grattouiller dans le mien. Bonne journée.