Journal du jardin, 13 juillet : plantations !
J'avais dit que je le ferais, je l'ai (presque) fait : aujourd'hui c'était repiquage des plantes achetées la semaine passée. Pour moi, c'est l'occasion de noter tous les noms et les emplacements de mes plantes. Mais j'ai bien peur que ce soit un peu fastidieux pour vous. Sauf, bien-sûr, pour les dingues de plantes, et j'en connais.
Allez on y va : j'ai commencé par le rosier. Dans la plupart des coins du jardin, j'en suis arrivée au stade où, si je veux installer une nouvelle plante, je dois en enlever une autre. Dans ce cas-ci le choix n'était pas bien difficile : les grosses pivoines bien lourdes qui me viennent de ma grand-mère se sont étalées sans vergogne : j'ai fait de la place.
C'est un rosier "grimpant" de petite taille. Je pense qu'il devrait se plaire à cette place. Mais avec les rosiers, on ne sait jamais ! J'ai laissé les fleurs pour la photo, puis j'ai tout coupé : je ne voudrais pas qu'il s'épuise juste en arrivant.
Après, je me suis occupée de la zone où le grand épicéa a été coupé cet hiver : j'ai récupéré pas mal de place. Nous avons surélevé le sol avec de la bonne terre.
Bien-sûr, ça fait encore un peu chantier mais quel bonheur de disposer d'un peu de place pour y faire de nouvelles plantations. C'est une zone plutôt à mi-ombre mais comme elle est orientée vers le Sud, il y a des moments où elle se trouve en plein soleil. J'y ai mis toutes sortes de plantes, on verra bien celles qui s'y plairont. En voici quelques-unes. J'avoue que ce n'est pas encore très parlant.
Bon, il faudra voir tout ça en fleurs mais ça prendra un an ou deux avant qu'on se rende compte de l'effet (enfin, s'il y a un effet). Dans le même coin, j'ai planté la clématite "Ashva" entre deux statues de fourmis sur leur piédestal. C'est une réalisation d'Alain. J'espère que ces fourmis n'ont jamais été esclavagistes... mais ça m'étonnerait : l'esclavagisme, c'est un truc de fourmis. Pour en revenir à des considérations plus terre-à-terre, ma clématite aura les pieds au frais et la tête au soleil, c'est ce qu'elles aiment.
Voyez-vous le tas de tiges fanées en bas à gauche ? Oui, j'ai planté ça ! C'est du trèfle blanc (Trifolium repens) comme celui qui pousse dans la pelouse. Enfin... pas vraiment. Car quand on y regarde de plus près :
Les feuilles sont toutes jolies, comme peintes à la main ! L'un s'appelle "bicolore" et l'autre "tricolore". Sans commentaires (mais quand-même !).
De l'autre côté du chemin, là où poussait l'épicéa, je commence tout doucement à dissimuler la souche. Les bûcherons étaient très compétents mais ils ont oublié de l’aplanir avant de partir. Ce n'est pas bien grave, elle finira bien par se fondre dans le paysage. Devant elle, j'ai planté la clématite "recte purpurea" achetée chez Bastin... elle doit encore s'étoffer !
Je l'avais admirée chez Pascale, celle-là... mais elle était beaucoup plus grande ! Il n'y a plus qu'à attendre.
Et sur le côté, bien visible, j'ai installé la campanule rose "Swanable" donnée par Marie-Noëlle.
Bon ! Il y a encore une ou deux zones du jardin où il y a de la place pour de nouvelles plantes. Par exemple ici, entre les "petits fruits originaux".
Ici, j'ai planté plusieurs arbustes à petits fruits "originaux" dont il faudra que je vous parle un de ces jours.
Vous pouvez reconnaître (ou pas, mais je vous le dis), un Corydalis ochroleuca qui vient aussi de chez Marie-Noëlle (je suis au jardin),
Après ça, il me restait encore un sureau : Sambuccus nigra "serénade". C'est une petite bouture que j'ai achetée chez Gabriel. Peut-être avez-vous remarqué que j'aime beaucoup les sureaux. Si vous n'avez rien remarqué, sachez que j'aime beaucoup les sureaux : il y a une telle variété dans les feuillages, les couleurs... et ce sont des arbustes qui se plaisent bien chez moi (sans parler du vin aromatisé à la fleur de sureau). Il faudra un jour que je leur consacre un article. Je l'ai installé dans un coin que vous ne connaissez pas encore : en sous-bois, près d'une sorte de "rocaille en bois" construite avec les restes d'un merisier que nous dû faire abattre il y a deux ans.
Vous pouvez voir le Sambuccus nigra en question en bas à droite. Pour le moment il est plutôt doré mais il devrait être rose-tendre au printemps et à l'automne.
Ensuite, je me suis activée dans un autre coin du jardin, près du talus qui borde la route. Dernièrement, nous avons coupé plusieurs lauriers-cerises à cet endroit. Ils nous isolaient du trafic mais ils étaient vraiment trop sombres et sans forme. J'essaye de combler les vides au plus vite tout en évitant, autant que possible, de tomber dans les mêmes travers qu'autrefois. Diervilla splendens, un arbuste de petite taille au feuillage coloré, qui s'étend facilement, semble assez intéressant. J'en ai planté un.
Après, j'en ai eu marre ! ça arrive, à force de faire toujours la même chose. Au début, J'étais toute enthousiaste, je tâchais de bien planter dans les règles, avec trempage, arrosage, trou assez grand, paillage. Mais après quelques heures (en comptant les pauses), ça commençait à devenir un peu n'importe quoi. C'est à ce moment, je le sais, qu'il faut arrêter.... sous peine de devoir recommencer ... ou de constater un décès. J'ai donc vérifié que personne n'avait soif chez les "non-repiquées" et j'en ai fait tremper quelques-unes. Et puis STOP ! Me voilà dans le canapé en train d'écrire mon journal. Les plantes ne risquent rien, je finirai ça demain. Voici celles qui devront attendre encore un peu :
Vous reconnaissez peut-être sur la chaise :
- Lavandula angustifolia "Essence purple"
- Asclepias incarnata
- Polemonium "Bressingham purple"
- Lavandula anguslifolia "Loddon Pink"
- Eryngium Zabelii "violetta" (3)
- Diervilla splendens
Ainsi qu'un beau Veronicastrum sans étiquette.
Et au trempage :
Un tabac et une cléome gentiment offerts par les pépinières Marnys ainsi deux verbascum blattaria que j'ai admirés (lourdement) chez Pascale Rahir (jardin à welekete) : elle m'en a donné deux plants !
Demain, j'aimerais bien travailler un peu dans mon potager ou faire des boutures... ou les deux ! On verra. Quoi qu'il en soit, demain, j'aurai du temps et je compte bien en profiter ! Je vous raconterai ça.