Journal du 3 septembre : des nouvelles
Les nouvelles sont bonnes et j'avoue que je suis une fois encore soufflée par les capacités de résilience des plantes. Vous allez voir :
Toutes mes crucifères ont subi il y a peu une attaque massive d'altises et, pour certaines, de chenilles de piérides. Il ne restait parfois qu'un tout petit trognon de tige. Et pourtant, elles se sont remises à faire de nouvelles feuilles. Leur croissance aura sans doute été ralentie mais ça devrait aller
Aujourd'hui, soit une dizaine de jours plus tard, les traces du combat sont encore visibles mais les feuilles ont bien poussé et il en apparaît même de nouvelles.
Je ne sais pas ce que ça va donner au niveau des racines : il serait sans doute judicieux de faire un nouveau semis, mais des altises sont toujours présentes ! Ceci, c'était un exemple, mais il en va de même pour mes navets, choux chinois, etc...
Toujours au rayon des plantes qui ont bien souffert, souvenez-vous du gingembre mioga crevant de soif que j'avais déplacé vers le 20 août. Le voici aujourd'hui, il est presque fringant.
Et pour en terminer avec les résurrections, mes plants de menthe martyrs, sauvés in-extremis le 31 juillet dernier (ici), ont tous repris et poussent super-bien ! Je ne devrai pas oublier de les rempoter au printemps, cette fois-ci !
Sinon, quoi d'autre ?
Des vieilles nouvelles, tiens ! Ou plutôt des nouvelles de vieux articles. Les boutures de vigne Ampélia Perdin par exemple. Beaucoup me demandent si elles ont repris. Voici l'article d'origine :
Les boutures dont il est question dans l'article de 2016 ci-dessus ont toutes été données depuis longtemps. Mais j'en ai refait en 2019 : succès total.
Je rappelle que la vigne Ampelia Perdin est protégée. Je la multiplie uniquement pour moi et ma famille (élargie).
Boutures réalisées en automne 2019 : j'ai l'impression que toutes les vignes se bouturent facilement !
En parlant de boutures, celles que j'ai réalisées pendant la canicule, après une seule et unique averse nocturne, n'ont pas encore l'air d'avoir repris... mais elles n'ont pas l'air mortes non plus. Les boutures font parfois ça : tant qu'elles restent vertes et ne sèchent pas, tous les espoirs sont permis.
Autre "vieille nouvelle" : les agapanthes semées en 2017 n'ont pas encore fleuri (c'est normal)... Une seule, pourtant, a fait exception et sa fleur est, ma fois, bien jolie. Les autres ont développé un très beau feuillage (merci Pierre pour les graines).
Deux mots sur les nouvelles plantations de cet été : je n'ai rien perdu, malgré une période difficile quand même pendant laquelle j'ai dû arroser. Certaines sont tout de même plus braves que les autres :
Les campanules Swannables et Elisabeth font déjà des rejetons. Merci Marie-Noëlle et Nicole. Je me réjouis de les voir fleurir.
La clématite "Ashva", plantée entre deux rondins de bois a le pied à l'ombre et la tête au soleil... comme il se doit. Je n'ai presque pas dû l'arroser. Elle a bien poussé aussi.
Mais le champion de la résilience, c'est ce rosier Allevia, acheté à la fête des plantes de la Feuillerie en Juillet. A peine était-il planté qu'il a eu un coup de chaud et toutes ses feuilles sont tombées d'un coup. Je le croyais perdu mais voilà qu'il a fait un nouveau feuillage et même quelques fleurs.
Et pour terminer, la meilleure nouvelle, c'est que le jardin refleurit enfin :
Quant à Ghislaine de Féligonde, toujours imperturbable quelles que soient les circonstances, elle a commencé une remontée qui risque bien d'être spectaculaire.
Et voilà ! C'était le journal des bonnes nouvelles. Pour le moment, je suis en train de faire quelques petites plantations devant la maison. Je vous montrerai ça quand ce sera fini. Alors, à bientôt.