J'ai repiqué les tomates "nœud lunaire", et j'ai fait une bêtise
J'ai semé ces tomates par pur esprit de contradiction en plein "nœud lunaire", période pendant laquelle il est recommandé de ne "surtout pas jardiner". Elles ont germé et elles ont poussé. Plutôt vigoureusement, d’ailleurs. Ça ne démontre rien, si ce n'est que j'aurais été bien bête de ne pas jardiner ce jour-là.
Hier, 1 avril, soit un peu plus de deux semaines après le semis, elles étaient bonnes à repiquer.
Les tutos et autres vidéos explicatives sur le repique des tomates ne manquant pas, je vais me contenter d'un petit "reportage photographique" en me focalisant sur la nouvelle venue de cette année : la tomate Venus dont mon fils m'a rapporté des graines lors de son voyage en vélo en Norvège.
Côté verso : on commence à voir les racines dans le fond du pot, mais elles ne sont pas entremêlées : elles seront faciles à séparer
Bon, ça se repique comme n'importe quelle plante :
Et voilà le résultat :
10 minutes après le rempotage, mes petites tomates avaient vraiment une sale tronche. Je me suis demandé ce que j'avais bien pu faire de travers : j'ai travaillé à l'ombre et je n'ai pas dérangé les racines.
La seule explication qui me semble plausible, c'est l'arrosage à l'eau froide. En effet, j'ai rempli mon arrosoir au robinet du jardin : l'eau devait être à 4 ou 5 degrés : c'est bien froid pour des petites plantes élevées jusque là à 20°. J'ai bien cru que j'avais fait la bêtise du siècle mais je les ai tout de même ré-arrosées (ça se dit ?) avec de l'eau tiède.
Et une heure après...
Et voilà la petite famille :
A droite les tomates que je compte repiquer au jardin ou dans la serre qui ira dans la serre dès qu'il ne gèlera plus, au centre une "copie de sauvegarde" que je garde précieusement dans la maison, à gauche les plants à donner.
Vous remarquerez peut-être que je plante de moins en moins de plants de tomates : j'ai mes favoris et ils produisent bien assez pour notre famille. Cependant, je garde toujours une copie de chaque variété, c'est ma "copie de sauvegarde". L'année passée, elle m'a sauvée quand des rongeurs voraces ont mangé tous mes plants entreposés dans la serre. Si je ne m'en sers pas, je les donnerai.
Aujourd'hui, après une bonne nuit, tout le monde est en forme et le "racrapotage" des Venus n'est plus qu'un souvenir :