Visite du jardin : devant la maison
Grande résolution (encore une) : je vais vous faire visiter le jardin. En détails et systématiquement. Il reprend forme après les menus incidents de cet hiver, c'est le bon moment. Je vais commencer par un endroit que je ne montre pas souvent : c'est le devant de la maison.
C'est un endroit où je n'aime pas trop "travailler" : orienté plein Sud, il y fait très chaud en été et je dois supporter le bruit des voitures. A cela il y a une contrepartie : les gens qui me connaissent s'arrêtent et on peut parfois tailler une petite bavette. A 1,50 m minimum bien-sûr !
Vous le voyez, la maison est tout près de la route. On construisait comme ça à l’époque. Quelle époque ? Il y a plus de 150 ans, je n'en sais pas plus. Autrefois, c'était une barrière où on payait un droit de passage pour entrer dans Bouillon.
Cette proximité avec la rue complique les aménagements : la zone en macadam qui nous sert de parking est communale : régulièrement, on y creuse des tranchées pour différents travaux d'utilité publique et... les rustines ne sont pas des plus jolies ! Mais soit, il faut faire avec !
Autre problème : une haie de buis marquait, jusqu'à ces dernières années, la limite avec notre trottoir en pavés. Ils ont été malades et, plutôt que de les "traiter" nous avons préféré les enlever. Mais que planter à la place ? Je n'ai pas encore trouvé ! En attendant, j'ai semé un fond d'engrais vert mellifère de chez Semailles. Il est composé de phacélie, de sarrasin et de moutarde. Dès qu'il sera trop encombrant, je le couperai mais en attendant, ça occupe le sol ... et peut-être que les idées de plantations vont arriver !
Voilà, c'est tout pour les présentations et les problèmes. Je vous montre maintenant ce qui pousse le long de la maison, sans trop de commentaires.
En principe, cette ancienne grange nous sert de garage. Mais dans les faits, on y range une multitude de choses, pour la plupart inutiles et la remorque. Il faut faire bien attention quand on la sort pour ne pas abîmer le pied de coquelicot qui s'est installé devant la porte.
C'est une caractéristique des portes chez nous : il faut parfois enjamber les plantes qui poussent devant. j'essaye pourtant d'aménager un petit passage pour les plus phytophobiques.
Le centre de la façade est occupé par une mangeoire en pierre qui se trouvait autrefois dans la grange. J'en ai fait une sorte de bassin, puis j'y ai mis des fleurs... tout cela s'est soldé par un échec ou beaucoup trop de travail d'entretien. Conclusion : je la laisse vide !
Sur les appuis de fenêtres, je viens d'installer une petite collection de plantes "grasses". J'ai reçu dernièrement de très beaux pots en terre anciens et patinés que je voulais mettre en valeur (merci Conny). Il y a longtemps que j'ai abandonné les jardinières fleuries, le soleil "tape" bien trop fort en été et je devais tout le temps arroser... ce que je ne faisais pas. Le résultat était pitoyable ! je n'ai pas ce problème avec les joubarbes.
Un peu plus loin, se trouve mon beau céanothe "Gloire de Versailles", découvert grâce à l'émission "Jardins et loisirs". C'est le céanothe le plus rustique. Il commence seulement à fleurir. Je l'adore et les abeilles aussi. Je l'ai déjà bouturé de nombreuses fois.
Allez, on avance. La porte d'entrée est envahie par les feuilles des iris qui resteront là jusqu'à ce qu'elles perdent leur bel aspect... ou que le passage devienne impossible.
Plus loin il y a une autre vigne, ampelia perdin, aux délicieux raisins blancs et, en dessous, mon figuier chéri qui porte déjà de très belles figues bien prometteuses.
Et enfin, tout au bout du bout, sous le genévrier sensé nous faire oublier le poteau électrique juste derrière, poussent deux rosiers très classiques et costauds : Guirlande d'amour et The fairy. Seul le premier est en fleurs pour le moment. Pour vous dire combien celui-ci est rustique, il pousse directement dans les racines du genévrier.
J'ai repiqué quelques cosmos cupcake du Seeds of Love pour essayer d'occuper le sol mais ils poussent assez lentement.
En parlant de rosiers, en voici un autre qui pousse sur la façade mais dont j'ai oublié le nom. Je pense, sans certitude, qu'il s'agit d'un hybride moschata de Louis Lens, mais je ne le retrouve pas dans son catalogue. Les fleurs sont très grosses.
Voilà, c'est fini pour la façade. La prochaine fois, on entre dans le jardin. Par la porte de gauche ou celle de droite? Je ne sais pas trop...
A bientôt.