Mes plans pour récolter plus de courgettes en occupant moins de place
J'adore les courgettes, il m'en faut beaucoup ! Mais voilà, un plant de courgettes, c'est gros, ça prend beaucoup de place... et je n'ai qu'un petit potager. Alors, j'ai mis au point un plan d'action pour produire le plus de courgettes possible, en occupant le moins d'espace possible... enfin, essayer !
Bon, il n'est pas pas dit que ça va marcher : l'avenir nous le dira. En attendant, je vous montre ce que j'ai fait.
Vous le savez, dans mon potager, j'exploite les trois dimensions : de nombreuses plantes poussent sur des rames en hauteur. En plein été, le sol est souvent ombragé. C'est un peu embêtant pour les légumes qui aiment le soleil, mais avec un peu d'ingéniosité, il y a moyen d'en sortir.
Les courgettes portent des fleurs mâles et des fleurs femelles. Elles sont donc capables de se féconder elles-mêmes. Mais la production est meilleure quand la fécondation se fait entre deux plants différents. Voilà pourquoi j'ai déjà préparé deux trous côte à côte.
Ces trous sont espacés d'un petit mètre. L'espace tout autour sera occupé par de la tétragone cornue : une association qui"va bien".
Mais pourquoi déjà faire des trous maintenant ? Les courgettes ça se plante en mai ! C'est juste, mais ça n'empêche pas de se préparer.
Autrefois, quand mes tas de compost étaient situés dans une zone suffisamment éclairée, j'y plantais toujours quelques cucurbitacées, dont des courgettes. C'étaient mes plus beaux plants. J'en parle ici dans un article de 2016 :
Cucurbitacées : premières leçons - Au jardin des Quatre Moineaux
https://www.quatremoineaux.be/2016/07/cucurbitacees-premieres-lecons.html
Sachez tout de même que je ne raconte pas n'importe quoi : les courgettes font partie des rares légumes qui aiment se développer sans la matière organique à peine décomposée.
Mais mes tas de compost ont déménagé et ne reçoivent plus assez de lumière pour y faire pousser des courgettes. Je dois donc me contenter du potager. Bien sûr, c'est ce que j'ai fait l'année passée, on peut toujours enrichir le trou de plantation avec du compost ou du fumier. Mais, fainéante comme je suis, j'ai pensé qu'il y avait sans doute moyen de sauter une étape : je vais remplir les trous directement avec mes déchets de cuisine. Tous les trognons de choux et autres épluchures dont les chèvres et les poules ne veulent pas iront directement dans les trous des courgettes (ça tombe bien, c'est plus près).
Même lorsqu'elles sont qualifiées de "buissonnantes", compactes" ou "non-coureuses", la plupart des variétés de courgettes forment une tige qui s'allonge au cours de l'été. C'est aussi le cas de la blanche de Virginie. Comme sa saison de production est très longue, cette tige peut atteindre plus d'un mètre de long. Ça m'embête mais que faire ?
Bien compacts en début de saison, les plants de courgette finissent pas s'allonger et à ramper sur le sol, ce qui peut prendre beaucoup de place.
Et puis je suis tombée sur cette vidéo (en anglais, sorry) :
Voilà sans doute la solution ! L'astuce consiste à attacher la tige sur un support vertical au fur-et-à-mesure de sa croissance. Ici, on parle bien de courgettes non-grimpantes.
En prévision, j'ai déjà planté deux tuteurs. Mais maintenant, en regardant la photo, je me rends compte qu'ils sont bien trop gringalets : je vais les remplacer par des poteaux plus coastauds et, sans doute, les relier pour former une sorte d'échelle. Enfin, je vous les montre quand même, ne riez pas !
Je ne me tracasse pas trop : même si les résultats ne sont pas à la mesure de mes attentes, les plants de courgettes sont des braves. Mais j'aime bien essayer de nouvelles techniques (comme vous savez). Et puis, je ne doute pas qu'Alain en plantera de façon bien traditionnelle dans son potager... au cas où.
La suite de l'histoire et les premiers résultats sont par-ici :