Des nouvelles des poivrons, des aubergines et des codonopsis
Un petit article en vitesse pour montrer comment évoluent les semis. Ce ne sera pas la révélation du siècle mais ça me permet de garder une trace pour l'année prochaine.
Voilà à quoi ma "pouponnière" ressemblait ce matin, une bonne vingtaine de jours après le semis réalisé le 25 janvier :
A l'arrière, ce sont les "poivrons gâtés" : ils ont germé sur le radiateur dans des mottes de terreau compressé puis, dès l'apparition des cotylédons verts, je les ai placés sous une lampe horticole à une température approximative de 20°.
Ils ont déjà développé deux vraies feuilles et on peut deviner les suivantes.
A l'avant, les semis sur papier absorbant (alias sopalin, mais j'en ai marre d'utiliser cette appellation commerciale) : ils ont également germé sur le radiateur avant d'être repiqués, comme les autres, dans des mottes de terreau compressé puis mis sous la lumière artificielle.
Les aubergines "little finger" et "apple green" ont germé sur le "sopalin" avant d'être transplantées dans leur petite motte.
Ils ont encore un petit retard sur les poivrons semés directement mais on ne peut rien en conclure : il s'agit essentiellement de "vieilles graines" qui, comme chacun sait, mettent plus de temps à germer que les graines fraîches. Notez qu'en fin de compte, toutes les variétés ont fini par germer... parfois une seule graine, mais c'est suffisant pour récupérer une variété.
Et tant qu'on y est, je vous montre mon semis de poivrons "à la dure". Il a germé également sur le radiateur, mais sans "miniserre" et se trouve maintenant derrière le carreau de la cuisine (Bien orienté au Sud mais où, pendant la nuit, la température peut descendre jusqu'à 15° C).
Ils ont été semés en même temps que les autres. Bien-sûr leur croissance est beaucoup plus lente mais ils sont bien verts et ne filent pas. Il faut dire aussi que depuis leur germination, le temps a été assez ensoleillé, ce qui leur a procuré une belle quantité de lumière, malgré des journées encore bien courtes.
Ceux-ci attendront encore avant d'être repiqués mais en revanche, pour les poivrons "gâtés", il me semble que le moment était venu de les transplanter dans de plus grands pots : ils commençaient à se faire de l'ombre et à empiéter un peu sur le territoire du voisin. J'ai réuni mon petit matériel :
J'ai pris un bon terreau du commerce et j'ai bien lavé mes godets. Ce sont, vous vous en doutez, des godets de réemplois.
Le meilleur outil, quand il s'agit de repiquage à l'intérieur, c'est la fourchette : elle permet de soulever la motte sans qu'elle se désagrège et, en conséquence, sans déranger les racines.
A propos de racines, regardez : elles commencent à apparaitre à la périphérie de la motte. Si j'avais attendu plus longtemps, elles auraient commencé à passer chez le voisin et je me serais bien énervée à démêler tout ça. Sans parler de la casse inévitable. Mais à ce stade, c'est parfait !
Bon, après, il suffit de mettre un tout petit peu de terreau au fond du pot, de poser la motte dessus, puis de remplir les vides. C'est rapide.
Et voilà le travail ! ça fait tout de même une trentaine de godets. Où est-ce que je vais mettre tout ça ?
Bon, allez, ça va, il restait assez de place sous la lampe. Remarquez que celle-ci est placée assez haut : même si ce repiquage en motte n'est pas très traumatisant pour les jeunes poivrons, je préfère les laisser se remettre avant de les exposer à une lumière et à une chaleur excessives. Notez au passage que, lorsqu'on repique ses poivrons "à racines nues", il vaut mieux attendre un jour ou deux avant de les remettre sous la lampe ou en plein soleil.
Dans quelques jours, ce sera au tour des poivrons sur papier absorbant d'être repiqués. Il va falloir faire de la place mais je suis sûre que je trouverai des amateurs pour adopter les petits "en trop".
En parlant de place, j'ai aussi récupéré celle qu'occupaient les Codonopsis lanceolata. Il me semble qu'eils filaient. Sans doute avaient-ils trop chaud : ce sont des vivaces rustiques, après tout ! Je les ai donc déplacés pour quelques jours derrière la fenêtre de la cuisine pour qu'ils s'adaptent tout doucement à des conditions moins confortables. Ensuite, ils iront dans une pièce non-chauffée et, enfin, dans la serre.
Il me reste encore cinq godets de Codonopsis qui n'ont pas germé. Je les ai transférés dans la serre pour leur donner un "petit coup de froid" avant de les rentrer dans quelques semaines... si elles n'ont pas germé toutes seules.
Les voici, en compagnie de mes semis "rouf-rouf" qui, même si ça ne saute pas aux yeux, ont bien supporté la période de froid que nous venons de traverser.
Voilà encore un bien grand article pour bien peu de nouvelles, finalement ! j'ai aussi semé deux nouvelles variétés d'aubergines envoyées par Fabio (merci Fabio) , pour le moment elles se font un peu prier pour germer mais je vais remédier à ça ! Je vais aussi faire mes coquerets du Pérou d'ici peu : ce sont des plantes plutôt tardives et ça vaut la peine de les semer assez tôt. Ensuite, ce sera le tour des fameuses hémérocalles et de quelques vivaces reçues du SOL (et je vous prie de croire que, cette année, j'en ai reçu beaucoup).
Le travail à l'extérieur reprend aussi tout doucement (très doucement, le sol est encore gelé !)
Tout cela promet de bien belles journées de jardinage.
A bientôt !
Si vous avez raté les épisodes précédents (et que vous vous demandez ce que je raconte) vous pouvez aller voir par ici :