J'ai repiqué mes petits pois

Publié le 28 avril 2025 par Annick Boidron

Les petits pois semés au début du mois ont bien poussé. Rappelez-vous je les avais semés dans un plateau alvéolé, dans la serre (ici).

Deux lignes de pois persil et le reste de pois géants à fleurs violettes.

Le but de les semer en godets, c'est de les protéger des ravageurs qui n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, ou le bec, au tout début du printemps. Il était temps de les repiquer.

C'est un travail ultra-rapide. Ce qui prend un peu plus de temps, c'est d'installer les supports. J'ai fait dans la simplicité : comme j'avais des tailles de saule à ma disposition (voir ici), je les ai disposées en tipis. En réalité, j'aurais bien aimé faire quelque chose d'un peu plus sophistiqué, mais je n'avais pas le temps ! (Oui, je suis retraitée, et alors ?)

Les pois géants à fleurs violettes sont des grimpants, ils ont besoin d'un support.

Remarquez que j'ai enlevé l'écorce du bas des tiges : c'est pour empêcher qu'elles s'enracinent ! Je parle d'expérience : une année, toutes les branches de saules utilisées pour tuteurer des pivoines ont pris racine en catimini.

Il y avait aussi quelques pieds de "pois-persil".

Quelques plants de pois-persil suffisent amplement car, même si, en toute logique, ils produisent aussi des pois, ils sont surtout intéressants pour leurs vrilles hypertrophiées qui les font ressembler à... du persil. Il ont d'ailleurs le même usage.(voir ici)

Le potager commence tout doucement à se remplir. Je suis surtout soulagée de ne plus voir de terre nue. Grâce aux pluies des semaines passées, l'herbe a bien poussé et je peux m'en servir comme paillage. Contrairement à ce qu'on lit parfois, l'herbe coupée est un excellent paillage, à condition de l'utiliser en fine couche (2-3 cm), que l'on renouvelle régulièrement. Si on met une grosse couche directement, elle fermente, se tasse et forme de croûtes imperméables.

Enfin un potager digne de ce nom. Il ne me reste plus qu'à le remplir.

Semer en godets pour démarrer les pois demande un peu plus de travail que de semer directement en pleine terre mais, à mon échelle, pour quelques plants (exactement 42), ça vaut la peine et en fin de compte, je gagne du temps. Je vais faire la même chose pour les haricots qui, contrairement aux pois, ont besoin d'une terre bien réchauffée pour germer.