Pépinières Gabriel à Malmedy : j'ai craqué, mais j'ai bien fait !

Je deviens de plus en plus en plus raisonnable dans mes achats de plantes. Je sème, divise et bouture beaucoup, ce qui fait que j'ai largement de quoi remplir mes massifs. Mais je suis allée me promener du côté de Malmedy ce samedi et j'en ai profité pour faire un tour du côté des Pépinières Gabriel... juste pour voir !

Je m'étais dit : juste un petit coup d’œil. Peut-être une petite plante. Allez, deux, à la rigueur ! Mais voilà, j'ai succombé. Le pire, c'est que je ne regrette rien.

Oh, j'ai tout de même pu me retenir... un peu. Je me suis contentée de 12 petites plantes. Avouez que c'est héroïque.

Cela dit, il aurait été dommage de ne pas en profiter : chez Frédéric Gabriel, toutes les plantes sont produites sur place. Elles sont vendues dans des contenant bien larges, resplendissent de santé et, ce qui n'est pas négligeable, elles sont clairement étiquetées.  Autre argument de poids : les plantes sont bien moins chères que sur les sites de vente par correspondance et n'arrivent pas emballées dans des trucs en plastique vert qui vont directement à la poubelle.

Allez, regardez ce que j'ai acheté :

Vous avez vu comme elles sont belles, pimpantes et vigoureuses ? Pour le moment, elles attendent dans la serre. Reste plus qu'à leur trouver l'emplacement où elles seront heureuses.

Mais vous avez peut-être envie de voir ça de plus prêt ? C'est parti :

La pivoine botanique dont je rêvais depuis longtemps ! Elle est encore toute jeune, mais au moins, son prix est abordable. Je vais la cultiver en container encore quelques temps avant de la planter à son emplacement définitif.

J'ai un petit coin assez frais à mi-ombre à l'entrée du jardin où il devrait se plaire. Je l'ai choisi pour son parfum (Clouds of perfume, quand même !) et pour sa floraison lumineuse.

C'est une plante alpine toute fine et délicate. Quand je l'ai vue, je me suis dit que je pourrais tenter une mini-rocaille dans un bac en pierre, comme font les anglais.

Elle ira bien près du potager où pousse déjà, avec vigueur, la monarde rouge "Cambridge scarlet".

J'ai enlevé la haie de buis qui entourait le potager, pour cause de maladie (du buis). Je la remplace progressivement par des plantes comestibles, de préférence fleuries. La monarde est parfait pour cet usage !

Depuis longtemps j'avais envie d'une verge d'or. Mais pas une grande. Celle-ci mesure une soixantaine de centimètres de haut. Cela dit, les solidages sont considérés comme des "plantes invasives". Cette variété, moins vigoureuse, serait "bien élevée". Je vais me renseigner avant de faire une bêtise. Cet achat impulsif me montre un fois de plus l'importance de faire une liste AVANT d'aller trainer dans une pépinière.

J'aime les geums. J'en sème, j'en repique partout où leurs couleurs vives apportent de la gaité dans le jardin. Je me suis donc laissé tenter par celui-ci, aux couleurs plus tendres, à l'allure douce et simple. Ce que je n'ai pas vu, c'est qu'il s'agissait d'un geum "rivale", c'est à dire "de ruisseau". Il lui faut une terre humide. Bon, je lui trouverai bien ça, mais je n'avais pas prévu le coup.

Ce sont ses belles feuilles qui m'ont séduite. Elles seraient persistantes ! Les fleurs ne sont pas mal non plus. Ne serait-il pas à sa place sous certains rosiers ?

Quoi qu'il en soit, bien qu'il soit encore tout jeune, je le trouve superbe !

Un Sisyrinchium à petites fleurs bleues poussait dans mon jardin jusqu'à l'année passée. Et puis il a disparu, je ne sais toujours pas pourquoi. Peut-être qu'il était placé un peu trop près de la bordure et de la lame de la tondeuse ? Toujours est-il que c'est une plante que j'aimais beaucoup. J'ai voulu la remplacer... et je me suis trompée de variété : la "bermudienne", plante obsidionale à laquelle j'ai consacré un article, est Sisyrinchium montanum et non angustifolium. Bon, ça arrive, celle-ci est tout de même bien jolie

Elle devrait se plaire dans un coin d'ombre toujours humide le long du potager. Elle y sera à sa place puisqu'on l'appelle aussi "poivre de Chine" et qu'elle est comestible. Elle s'étend rapidement : tant mieux !

Ses feuilles sont extraordinaires. Toutes les persicaires se plaisent bien aux Quatre Moineaux. J'espère que celle-ci ne se singularisera pas.

Cela dit, maintenant que je vois la photo de la plante adulte, je me demande si elle ne pousse pas déjà au jardin. J'en aurai le cœur net dans quelques semaines.

J'ai oublié pourquoi je l'ai choisie, la pauvre. Peut-être a-t-elle sauté toute seule dans mon cageot ? Mais je lui trouverai bien un usage : je pense à un talus très ensoleillé et très sec le long de la route, qui mériterait bien un peu d'attention.

Bon, je l'ai choisi pour son nom : "Stairway to Haeven" : vieux souvenirs et jeu de mot avec "échelle de Jacob", son autre nom. Mais aussi parce que j'aime bien les polémoniums aux fleurs lumineuses qui se ressèment partout dans le jardin. Celui-ci devrait bien éclairer un coin sombre derrière la maison.

Quand j'ai quitté la pépinière, j'ai échangé deux mots avec son propriétaire et je lui ai dit que je n'avais jamais vu un tel choix DE MA VIE (ce qui est vrai). Là-dessus, il m'a engagée à revenir en mai ou en juin, parce qu'à ce moment-là, il y a VRAIMENT du choix. C'est vrai que seules trois (immenses) serres étaient ouvertes lors de ma visite alors qu'en saison, il y en a... huit !

J'ai dit que je reviendrais. D'ailleurs j'y suis bien obligée puisque j'ai reçu un bon d'achat de 5€ (toutes les raisons sont bonnes).

Malgré ce petit craquage, je dois dire que je me suis bien calmée niveau achat de plantes. J'ai déjà beaucoup de variétés dans le jardin et c'est parfois un casse-tête de leur trouver une place.  J'avoue que j'ai fait des achats impulsifs : la prochaine fois, je regarderai le catalogue et je ferai une petite liste avant d'y aller, ce sera plus malin !

Note sur les photos : J'ai illustré chaque plante par sa photo lors de l'achat mais j'ai ajouté un photo de la plante adulte. Pour ce dernières, j'ai utilisé des photos de sites internet, libres de droits, si possible. j'ai chaque fois indiqué les sources et on peut visiter le site dont la photo est extraite en cliquant sur la photo.